Bon, on vous le raconte ce périple ?
Ayant fait le tour de Kawhia en moins d’une journée (oui les hot springs sont cools, mais sincèrement, il n’y a que ça à faire)(enfin bon, l’arrivée et le départ dans la montagne valent le coup d’oeil à eux tous seuls), nous avions décidé de MANGER (le truc un peu capital chez nous). Nous vous déconseillons sincèrement la petite superette au centre de la ville. La vieille mégère qui tenait le magasin ne devait pas tellement aimer les étrangers et a refusé de nous laisser payer par carte… Alors que les gens qui sont passé derrière nous, eux, ont pu. Nous avons gentiment rangé nos produits non-achetés avant de partir…
Bref, elle aura été la première d’une longue série.
Tout s’est corsé quand on a pris la direction d’un premier camping du DOC : arrivés après 20 minutes dans un chemin en gravier, nous nous sommes rendu compte que nous n’avions pas de monnaie pour payer les deux fois $6… La ville la plus proche était à 20km…
La mort dans l’âme, nous avons décidé de partir en indiquant le premier camping apparu dans le GPS… Nous avons roulé pendant des heures et des heures dans un décor à la seigneur des anneaux (bon, on ne peut pas le nier, c’était quand même joli, et puis ça nous a évité une visite à Hobbiton ahah). Pas une ville à l’horizon, pas un supermarché alors que nous avions terriblement envie de saucisses…
Sincèrement, on se serai cru dans un autre espace temps. Un endroit où l’on croise une voiture par heure, où les seuls bâtiments sont des dairy farms (=ferme de lait), et où le temps ne passe pas, vous voyez le truc ? Une dimension parallèle. En vrai, nous avons roulé 30 minutes… C’est dire l’ampleur du délire !
Enfin arrivés dans la fameuse ville, nous trouvons le camping… Comment dire ? Caravanes défoncées, sol dégueu avec des pots de peintures renversés par terre, murs des « sanitaires » complètement cassés… Je ne sais pas/plus comment une seule seconde on a eu l’idée de quand même demander le prix pour dormir ici… Mais on y est allés ! Oui messieurs, dames !
Là, une fille nous annonce $60 dollars pour la nuit… Quand on lui dit que c’est bien trop cher, elle nous demande d’attendre et part chercher sa « patronne »… Pendant ce temps, un étrange homme doté d’un turban s’accroche à la vitre de la voiture, LES BRAS DEDANS QUOI, et commence à nous dire d’aller dormir sur le parking de la station essence en face, mais un peu caché et de ne surtout pas le dire à la patronne.
On nage en plein délire.

Un autre truc moche en Nouvelle-Zélande… (il fallait trouver de quoi illustrer cet article, désolés !)
La patronne arrive et commence à nous sortir une escalade de prix, commençant à $50 pour deux à $30 par personne pour dormir dans notre voiture. On a décliné, réussi à s’extirper du bourbier et fini au MacDo pour se réconforter et pour essayer d’attraper un réseau wi-fi et trouver un vrai endroit pour dormir (vous rigolez si on vous dit que ce resto n’avait même pas de connexion ?)…
Et là, la phase… La dernière, on espère… Tout le monde, sans exception, nous dévisage. Bon, certes, nous sommes en short/t-shirt et il fait froid, tout le monde ici est en pantalon/pull/veste… Mais ce n’est pas que ça. C’est la première fois que l’on arrive dans un endroit où l’on ne se sent pas les bienvenus et où la population n’est clairement pas friendly.
Pour laisser le bénéfice du doute, disons que nous étions fatigués et peut-être un peu plus sensibles…
Mais nous avons vite pris la tangente pour Rotorua même, et nous ne sommes pas restés bien longtemps dans la zone. Tant pis, nous avons passé une nuit à presque $40 mais avec des toilettes propres, des douches chaudes et un endroit éclairé pour nous faire à manger. Ouf !
Est-il nécessaire d’ajouter que nous avons fait toute la route de Tokoroa à Rotorua en réserve, en plein milieu de la nuit ? Parce, OUI, la nuit est tombée entre temps… Et OUI, nous avons failli tomber en panne d’essence…
Bref, ce soir là, on a bien dormi.
(Dans les odeurs d’oeuf pourri, mais ça, c’est une autre histoire)
Pingback: Rotorua, la ville qui sent le… | Les bazos en goguette…!
Oui c’est très drôle. Il y a toujours des coins un peu paumés où on se sent intrus, et comme en décalage… ça décrit tout à fait ce type de situation.
J’aimeAimé par 1 personne
Ahah, sur le moment on a pas trop ri, mais maintenant oui ! (heureusement ^^)
Comme quoi, tous les coins ne sont pas friendly en NZ ^^
J’aimeJ’aime
Et bien chapeau de vous en êtes sorti ! Oui je confirme pour wikicamp, il est possible de télécharger la version hors ligne qui est bien pratique pour éviter ce genre de trou perdu et hostile 😋
J’aimeAimé par 1 personne
Ca y est, on a l’appli sous le coude ! Et on ne fera plus confiance à notre GPS, le vilain !
J’aimeAimé par 1 personne
quelle aventure, c’est un peu flippant !!!
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, on était pas rassuré !
Mais tout s’est bien terminé 🙂
J’aimeJ’aime
Vous avez l’application Wiki Camps ? elle est accessible hors ligne, c’est un bon investissement (la version gratuite ne dure que 14 jours)
J’aimeAimé par 1 personne
On a campermate et un autre truc dont je ne me souviens pas le nom… Mais sans réseau, c’était pas simple 😀
J’aimeJ’aime
L’aventure et ses déboires 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Ahah oui ! Bon, le principal est qu’on en ai bien ri 🙂
J’aimeJ’aime
Tres drôle à lire cette moche épopée meme si visiblement ce n était pas très drôle à vivre … Qui a dit que les voyages formaient la jeunesse !!😍😍❤️
J’aimeAimé par 1 personne
Ça nous fera quand même de bons souvenirs 😀
J’aimeJ’aime